Moment précieux d'une journée d'hiver qui ne semble pas vouloir en finir. Quoi de mieux qu'une bonne vieille galette de la première année du XXIème siècle pour célébrer cet instant, infusé à l'aide de ma fine théière en zhuni...
Mais... Euh... c'est vrai que ma zhuni n'est pas une zhuni et que ma galette de 6 ans d'âge n'a sûrement pas 6 ans d'âge! Les tatamis sur lesquels je suis assis sont japonais mais ont été réellement fabriqués en Corée, que ma table semble en ébène mais est en vulgaire pin blanc, que mon eau filtrée est d'un filtre Brita passablement vieux, que l'air que je respire est celui de Montréal et non celui des collines de bambous de Anji... Pfff!
Vous savez quoi? J'm'en fout! Tant qu'à révéler ce qu'on ne sait pas, ce qu'on sait et ce qu'on ne saura jamais, je vous dis tout! Juste avant de tremper mes lèvres dans ce millésime incertain infusé dans mon "truc en terre", je venais juste d'avaler la dernière bouchée d'un cookie que ma mère m'avait préparé lors de ma dernière visite chez elle (Hum... c'est vrai que je ne l'ai pas vu les cuisiner, peut-être sont-ils des faux?!!). Eh bien, le mélange était délicieux. En prenant cette dégustation très au sérieux pourtant, j'écoute non pas les sonates de J.S. Bach mais bien du Buddha Bar loungy-machin-truc parce que c'est zennnn. Et pis je ne suis pas en tenue de rituel: un pyjama que Klémentine m'a fabriqué et des chaussons en laine synthétique que la grand-mère à mon ex-copine m'avait soigneusement tricoté arbore le corps du Maître de thé que je suis. Un peu de respect...
Merci quand même à Mathieu pour avoir fait péter des concepts mais surtout pour m'avoir fait connaître The Leaf, merci à Philippe d'avoir passé au-dessus de l'envie de fermer définitivement son blog et... merci à ma mère pour les biscuits délicieux!
9 commentaires:
Tres beau sujet tiens, je suis de tout coeur avec toi.
Reste tout de même que J S Bach c'est superbe et ca ne mange pas de pain comme on dit ;)
Sans blague, j'adore J.S. Bach, sa musique illumine presque tous mes matins depuis des lunes... avec Palestrina, Allegri, Biber... Le soir, par contre, c'est autre chose.
Top grooOvy, ces postes !
Le Froggy tête retourné, les pantoufles en sythétique et le Dernier Cookie ..
http://www.youtube.com/watch?v=lQ1aSVPuAug
Euh moi aussi je veux bien un pyjama tricoté par Klémentine...
Excellent la vidéo! ça tue le p'tit refrain, ça va me rester dans la tête maintenant, t'es content!?!
Pour le pyjama, tu peux m'écrire à mon adresse mail et je t'envoie la liste des prix... ! (je t'avertis, culotté -par elle- c'est plus cher! ) :D
Oh que oui que je suis content... Gnark gnark !
"Qui ne doute pas acquiert peu"
Leonard De Vinci
Tu dois donc te trouver quelque part sur la voie de la connaissance et probablement aussi de la sagesse.
Je pense vraiment de plus en plus que si on ne passe pas plusieurs années (et encore...) en Asie, les pieds dedans, on ne peut pas développer de réelle connaissance sérieuse du thé. C'est comme si j'étudiais les vins du bordelais à partir d'un petit local à Montréal où je dégusterais plusieurs fois par jour, lirais beaucoup, aurais un blog sur ces crus mais que je ne serais jamais allé voir de vignobles de toute ma vie! Et même si j'allais passer un p'tit 3 semaines à faire les routes des vins de France, j'aurais simplement effleuré la question en visitant des personnes d'expériences en leur posant quelques questions...! C'est l'histoire d'une vie... et tant que ça reste une expérimentation "de salon", j'avoue que je ne sais guère grand chose du thé.
Tout à fait!
Quand tu pense que la galette Tahe dashan 2005 n45 est à 400$ à Paris vendu comme la crème de la crème et que en fait c'est une galette qui se vends en asie pour 100$ et 60 $ à l'époque de sa sortie. Y'a de quoi se dire que si on a du temps et un peu d'argent le trip en asie ça vaut le coup.
2 tongs et c'est vite remboursé le voyage.
Et puis pour le pu ehr il parrai qu'il y'a plusieurs écoles.
Tiens la 98 chang tai qui se vends à plus de 130 Euros soit 180$ elle devait valoir 25$ prix de vente en 99.
Sans se bouger les fesses là bas on est un peu comme un cuisinier qui n'est jamais allé au marché. Qui achete ses matières premières au leader price, au carrefour ou pour les plus fortunés au 'bon marché' ..
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