21 juin 2007

Farewell cher Camellia


Mardi était ma dernière journée de travail pour la maison de thé Camellia Sinensis avant notre départ imminent de Montréal. Une certaine nostalgie s'est alors emparé de moi à l'idée de quitter ces gens merveilleux, collègues comme clients, que j'ai côtoyé pendant ces deux dernières années dans le monde du thé à Montréal. Je tiens au passage à les remercier pour leur amitié et leur présence, ils ne quitteront jamais mon coeur jusqu'à ce qu'on se retrouve.


À l'aube de notre aventure pour l'ouest canadien et américain (et puis peut-être l'Asie à partir de là...), les boites de carton règnent en maîtres dans l'appartement. Le ''coin thé'' est tout de même fonctionnel, j'espère jusqu'à la toute fin.


J'ai bien sûr fait des petits achats de thé qui nous accompagnerons au cours de notre virée, des wulongs surtout et des verts chinois qui viendront se joindre à deux galettes de puerh qui ne sont toujours pas choisies... probablement pas des ''nobles'' car les conditions de voyages seront difficiles mais cela sera une expérience intéressante (j'en profiterai pour faire un test: je garderai des galettes identiques, conservées bien confortablement chez mes beaux-parents, pour les comparer à mon retour...).

Un zhong, un thermos et ce bocal-thermos que mon amie Julie m'a gentiment offert à son retour de Chine (pour boire du thé et non pas pour le déguster, on s'entend...) seront mes seuls outils.

Comme nous prévoyons travailler là-bas sur les fermes bio (réseau WWOOF, voir liens), ce bocal ''à la chinoise'' sera parfait pour nous crinquer au thé dans les jardins. Ah! comme je suis impatient de retrouver la campagne et son rythme naturel! Les images de Lionel et Bejita auront bientôt fini de me faire baver d'envie!

7 commentaires:

Raphael a dit…

L'appel de la route, depuis le début de l'année, je ne connais que cela. Une envie de changer de vie, de quotidien. Je comprends l'excitation des préparatifs, les inquiétudes et les nostalgies qui sont comme de doux parfums volatils. Je te souhaite une aventure enrichissante, pleine de rencontres et d'expériences. Tu nous dois les récits de voyages. Tu seras notre Wanderer. Et pour ce qui est de la Belle Meunière, point d'inquiétude puisque tu l'emmènes avec toi.

Michel a dit…

Salut sasha,
ton bocal thermos. C'est assez pratique. sais tu que ce systeme est l'ancetre des théières. Moi je préfère le zhong bien que j'ai utilisé cette 'bouteille' pendant 6 mois.
Bon j'ai une enveloppe pour toi qui traine depuis bien trop longtemps, t'a une adresse sûr ou je poste ça?

Sacha a dit…

Je compte utiliser ce blog comme carnet de périple, ainsi vous pourrez suivre nos aventures... en espérant avoir parfois accès à un ordinateur dans ces contrées souvent perdues.

Raphaël, merci pour tes souhaits, je te souhaite à mon tour de pouvoir réaliser ce changement toi aussi si cela te semble nécessaire... j'ai souvent fait cela, tout laisser tomber afin de partir et j'ai toujours trouvé mieux à mon retour. En passant, ton enveloppe est partie ce matin.

Michel, je suis content de savoir que tu pratiquais ''le bocal'', j'aime bien son côté pratique tout-terrain. Sinon, le zhong c'est vraiment mieux, c'est certain.
Pour l'enveloppe, je t'envoie un mail à l'adresse hotmail que tu m'avais donné. Merci.

Raphael a dit…

Merci pour l'enveloppe !
Je devrais recevoir ça juste à temps pour l'emporter en vacances.
Chouette !

Philippe a dit…

Bonne route Sacha; je t'admire dans le fond... Tu as le courage de faire ce que beaucoup rêvent de faire... Bonne chance à toi.

Anonyme a dit…

du coup ce blog portera bien son nom de zhong nomade.
c'estmoi qui suis jaloux car l'amerique cest autre chose que la france au niveau de la flore de la faune et des paysages.
je te souhaite bien du plaisir durant ton periple.
j'ai hate de lire les resumés de tes perigrinations sur ton blog

Sacha a dit…

Merci Philippe et Bejita... et moi qui a l'habitude d'envier ceux qui se contentent de rester enracinés à un endroit et qui ont une vie sédentaire! Comme quoi ''l'herbe nous semble toujours plus verte chez le voisin'' comme on dit au Québec! Je dois avouer que je suis tout de même très heureux de partir ainsi, libre comme la brise.