Le zhong me fascinera toujours par son efficacité à faire ressortir les détails d'une infusion, ses reliefs, ses vérités... D'une manière si directe il transmet l'essence même, sans plus ni moins, qualités comme défauts.
Ce matin j'ai fait plus de 15 infusions de cette galette sheng de 2000 (? numéro ou fabrique?) de la M3T que nous distribuons au Camellia. J'avais parfois l'impression de boire un Zheng Shan Xiao Zhong tant la fumée était présente, un côté boisé et rond, moelleux et légèrement sucré. Après déjà quelques tasses je sentais des mouvements (énergétiques?) derrière ma tête puis sur le dessus du crâne. Si certains d'entre vous reconnaissent ce phénomène n'hésitez pas à me rassurer, j'ai parfois l'impression que je suis le seul qui ressens de pareilles sensations au cours de mes dégustations de puerh crus!
J'apprécie aussi énormément le fait de reprendre un puerh laissé la veille ou l'avant-veille dans le zhong, un petit rinçage qui vient réchauffer les feuilles et l'instrument et hop! c'est reparti! C'est tellement économique et fascinant à quel point le thé aura changé, maturé en quelque sorte (je pratique aussi cette méthode avec les wulongs vieillis). Ce zhong taïwannais en céramique émaillée prépare spécialement bien les puerhs, leur donnant une rondeur tout en préservant l'intégrité de leurs arômes.
Je ressens aujourd'hui une énorme gratitude envers toutes les personnes qui, générations après générations, ont participé au destin du thé et des humains qui s'en inspirent. Je les remercie de tout mon coeur...
Je lève ma tasse aux amoureux du thé d'hier, d'aujourd'hui et de demain!
Ce matin j'ai fait plus de 15 infusions de cette galette sheng de 2000 (? numéro ou fabrique?) de la M3T que nous distribuons au Camellia. J'avais parfois l'impression de boire un Zheng Shan Xiao Zhong tant la fumée était présente, un côté boisé et rond, moelleux et légèrement sucré. Après déjà quelques tasses je sentais des mouvements (énergétiques?) derrière ma tête puis sur le dessus du crâne. Si certains d'entre vous reconnaissent ce phénomène n'hésitez pas à me rassurer, j'ai parfois l'impression que je suis le seul qui ressens de pareilles sensations au cours de mes dégustations de puerh crus!
J'apprécie aussi énormément le fait de reprendre un puerh laissé la veille ou l'avant-veille dans le zhong, un petit rinçage qui vient réchauffer les feuilles et l'instrument et hop! c'est reparti! C'est tellement économique et fascinant à quel point le thé aura changé, maturé en quelque sorte (je pratique aussi cette méthode avec les wulongs vieillis). Ce zhong taïwannais en céramique émaillée prépare spécialement bien les puerhs, leur donnant une rondeur tout en préservant l'intégrité de leurs arômes.
Je ressens aujourd'hui une énorme gratitude envers toutes les personnes qui, générations après générations, ont participé au destin du thé et des humains qui s'en inspirent. Je les remercie de tout mon coeur...
Je lève ma tasse aux amoureux du thé d'hier, d'aujourd'hui et de demain!
3 commentaires:
Salut mon beau Dan,
Toujours tres interessant de prendre des nouvelles de toi et de tes experiences a distance. Depart pour le Japon dans 30 minutes...10-4...
Yogi xx
C'est vrai que le zhong est un instrument formidable et d'une simplicité d'utilisation biblique.
Néanmoins sur les Pu-Erhs les plus anciens je lui préfère une Yixing en terre dure et épaisse qui tient la température plus longtemps. Cela permet de pousser les infusions et tirer parti de l'évolution des vieux sheng.
Moi, j'ai pas de vieux sheng... :( ...pour l'instant.
J'avais essayé la petite xishi que j'ai acquis récemment de Tea Masters avec deux dégustations comparatives sur deux puerh jeunes (zhong vs zhuni) et j'ai obtenu des résultats très différents: la zhuni ''arrondissait'' les infusions, polissant les côtés râpeux qu'un jeune pourrait avoir et offrait une texture plus moelleuse, plus à l'image d'un vieux puerh. Le zhong quant à lui donnait une liqueur claire, relief et texture propres au thé, des arômes plus libres, moins lourds ou arrondis, quoique laissant percevoir les trous dans la vague de perception aromatique. Bref les deux techniques pour les jeunes sont très intéressantes, je me suis cependant habitué à désirer les notes plus libres, plus près du thé vert, plus vives (je ne suis pas un fan de puerh shou par exemple). Je crois que la zhuni donne un thé merveilleux pour le plaisir simple et non analytique.
Je suis certain que pour les vieux sheng, comme tu le dis, les degrés supplémentaires vont aller chercher le plein potentiel de ce qui est plus oxydé.
Enregistrer un commentaire